Les élèves de Budapest sont descendus dans la rue pour manifester après le licenciement d’un directeur d’école secondaire qui a refusé d’appliquer une interdiction des appareils mobiles imposée par le gouvernement.
Une décision récente du gouvernement d’instaurer une stricte « interdiction technologique » dans les écoles a suscité l’indignation des élèves et des enseignants. Cette politique controversée exige que les écoles confisquent les téléphones et appareils intelligents des élèves au début de chaque journée, entraînant un mécontentement généralisé.
La manifestation, qui a vu des milliers de personnes se rassembler au siège du ministère de l’Intérieur, a mis en lumière des préoccupations plus larges concernant l’état de l’éducation publique en Hongrie. Les critiques soutiennent que l’interdiction est une tentative superficielle de régler des problèmes systémiques plus importants au sein du système éducatif.
Une enseignante à la retraite a exprimé son désarroi face au manque de consultation concernant les nouvelles mesures, mettant en avant la nécessité d’une approche plus inclusive de l’élaboration des politiques éducatives. D’autres manifestants ont fait écho à ses sentiments, appelant à une approche plus réfléchie et nuancée de la technologie dans les écoles.
Alors que le gouvernement justifie l’interdiction comme un moyen de promouvoir la discipline et la concentration en classe, de nombreux élèves estiment qu’elle entrave leur capacité à apprendre et à s’adapter dans un monde technologique. Ils prônent une approche plus équilibrée qui enseigne une citoyenneté numérique responsable plutôt qu’une interdiction pure et simple.
Alors que le débat fait rage, il reste à voir si les autorités reconsidéreront leur position sur l’interdiction technologique controversée, ou si les élèves et les enseignants continueront à s’opposer à ce qu’ils considèrent comme une politique restrictive et dépassée.