Dans le but de promouvoir un environnement d’apprentissage sans distraction et de prévenir les incidents de cyberintimidation, plusieurs établissements scolaires à travers le monde prennent des mesures pour restreindre l’utilisation des smartphones parmi les élèves.
La décision d’interdire aux élèves des écoles primaires et secondaires d’apporter des smartphones à l’école a récemment été mise en œuvre dans les régions francophones de la Belgique et la ville capitale de Bruxelles. Avec environ 132 600 élèves concernés, l’objectif est de limiter le partage de photos des camarades de classe sur les plateformes de médias sociaux, ce qui a été lié à la hausse des cas de harcèlement.
De manière intéressante, la région néerlandophone de la Belgique n’a pas encore imposé une interdiction similaire, car les discussions gouvernementales à ce sujet sont toujours en cours. Les écoles en Belgique ont l’autonomie de définir leurs propres règles concernant l’utilisation des appareils électroniques, certaines optant pour une interdiction totale de tous les gadgets tandis que d’autres permettent une plus grande flexibilité.
Cette initiative s’inscrit dans une tendance mondiale de durcissement des réglementations sur l’utilisation des téléphones portables dans les établissements scolaires. Par exemple, aux États-Unis, les écoles de Los Angeles, en Californie, ont déjà interdit l’utilisation des téléphones portables et des réseaux sociaux par les élèves. De même, au Royaume-Uni, certaines écoles internat n’autorisent que l’utilisation de téléphones basiques, non-smartphones, sur le campus.
Ces mesures témoignent d’un effort collectif des établissements scolaires pour trouver un équilibre entre l’intégration de la technologie et le maintien d’un environnement d’apprentissage productif et sûr pour les élèves.