Provincial Energy Corporation’s Operations Under Scrutiny in Newfoundland and Labrador

La vérificatrice générale Denise Hanrahan a identifié de graves problèmes de surveillance et de conformité aux politiques dans son audit inaugural de l’entreprise pétrolière et gazière gérée par le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, autrefois partie de Nalcor Energy et maintenant connue sous le nom d’OilCo. L’organisation a notamment ignoré les instructions du Conseil du Trésor sur la classification des employés, suscitant des préoccupations quant à la gestion de l’argent des contribuables.

Malgré la demande du gouvernement provincial d’aligner les classifications professionnelles sur les normes du secteur public, les cadres d’OilCo ont choisi de continuer avec un régime salarial basé sur le marché, entraînant des disparités significatives dans la rémunération par rapport aux postes du gouvernement. Cette divergence dans les échelles de rémunération est illustrée par les gains annuels du PDG Jim Keating, qui dépassent notablement ceux des postes équivalents dans le secteur public.

La vérificatrice générale de la province a souligné que l’utilisation abusive des ressources publiques par OilCo s’est manifestée par des dépenses excessives en télécommunications, location de bureaux et frais de déplacement. Par exemple, des appareils associés à d’anciens employés ont généré des frais longtemps après leur départ, avec des forfaits de données actifs et des services cellulaires inutilisés coûtant des centaines de dollars à l’entreprise.

Dans le domaine de l’aménagement de bureau, l’audit a révélé des engagements financiers importants liés à la location de meubles et autres fournitures de bureau. De plus, les coûts liés aux œuvres d’art et à la préparation des bureaux au siège social d’OilCo se sont accumulés, entraînant des dépenses importantes à long terme.

Les pratiques de déplacement d’OilCo se sont également éloignées des lignes directrices provinciales, avec deux membres du personnel optant pour des mises à niveau coûteuses en classe affaires lors d’un voyage à l’étranger, apparemment sans justification adéquate.

De plus, la conformité de l’entreprise aux politiques de conflits d’intérêts laissait à désirer jusqu’aux récentes mises à jour, avec un manque de formation et de certifications formelles pour les membres du conseil d’administration, les employés et les entrepreneurs concernés.

Les évaluations de Hanrahan ont abouti à cinq recommandations visant à corriger ces écarts. Bien que la majorité ait été acceptée, OilCo a fermement rejeté la proposition d’aligner les classifications de postes selon les directives gouvernementales, signalant des tensions persistantes entre les politiques internes de la société d’État et les attentes provinciales.