UK Education Committee Recommends Revision of Digital Age of Consent

Des changements majeurs visant à protéger le bien-être des enfants en ligne et sur le numérique sont envisagés par le futur gouvernement britannique, indiquent les rapports. Un comité éducatif de premier plan a souligné publiquement les effets négatifs de l’utilisation excessive des smartphones chez les jeunes, selon des rapports parlementaires de la semaine précédente.

Les statistiques de 2020 à 2022 montrent une augmentation de 52 % de l’utilisation des appareils numériques par les enfants, avec environ 25 % utilisant passivement des smartphones. L’exposition à du contenu en ligne inapproprié est devenue un problème fréquent, impliquant diverses matières indésirables telles que la pornographie et la violence.

Des propositions pour des contrôles parentaux renforcés et des limites d’âge plus strictes pour l’engagement numérique sont à l’étude. La préparation de nouvelles réglementations par le biais de la collaboration avec le régulateur des communications du Royaume-Uni, Ofcom, vise à donner aux parents un meilleur contrôle sur le contenu accessible via les téléphones et à obliger les magasins d’applications à restreindre le contenu inapproprié pour les enfants.

Le Comité de l’Éducation a proposé d’augmenter l’âge numérique de consentement minimum de 13 à 16 ans, l’alignant sur d’autres repères légaux au Royaume-Uni, comme le permis de conduire et le droit de vote. Une consultation approfondie doit être menée par le gouvernement d’ici fin 2024 pour déterminer si l’âge de 13 ans est toujours approprié pour la création de comptes sur les réseaux sociaux et pour les plateformes qui accèdent aux données personnelles des jeunes utilisateurs. Ce rapport suggère 16 ans comme un âge plus approprié à l’ère numérique.

Des statistiques mettant en corrélation le temps d’écran avec l’addiction comportementale : Environ un quart des enfants et des adolescents présentent des signes d’addiction au smartphone. Les données de l’Ofcom révèlent que 25 % des enfants âgés de 3 à 4 ans possèdent des smartphones, et presque tous en ont un à l’âge de 12 ans. La moitié des enfants de moins de 13 ans utilisent les réseaux sociaux, posant un défi complexe tant pour les parents que pour les éducateurs.

Débats sur les mesures efficaces pour protéger les enfants en ligne : Le rapport de l’éducation a suscité des discussions sur les meilleures stratégies pour protéger les enfants sur les plateformes numériques, allant de la mise en œuvre de pratiques de gestion à l’application de restrictions totales.

Les directives sur l’utilisation des téléphones portables dans les écoles doivent être renforcées, soutient les membres du Comité de l’Éducation, mettant l’accent sur l’impact néfaste sur la santé physique et mentale et sur la nécessité d’une orientation gouvernementale plus claire tant pour les écoles que pour les parents. Le Département de l’éducation du Royaume-Uni avait précédemment émis des conseils non obligatoires sur l’interdiction de l’utilisation des téléphones pendant les heures de classe et sur la possibilité de procéder à des contrôles de sacs pour prévenir les violations.

Malgré le projet de loi sur la sécurité en ligne visant à protéger les enfants contre les dangers en ligne, sa pleine mise en œuvre n’est pas attendue avant 2026. La nécessité d’une action immédiate est soulignée alors que les risques en ligne augmentent, allant de l’exposition à des contenus pornographiques au recrutement d’enfants par des groupes criminels via les plateformes. L’environnement en ligne présente des dangers graves, conclut le rapport, soulignant la nécessité d’interactions sociales directes pour permettre aux enfants de se développer de manière saine, plutôt que virtuellement.

Selon l’article donné, voici des faits pertinents supplémentaires, des défis clés ou controverses, et les avantages et inconvénients associés au sujet de la révision de l’âge numérique de consentement au Royaume-Uni :

Faits pertinents supplémentaires :
– L’âge numérique de consentement est un élément du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), qui permet aux États membres d’établir leur propre âge auquel les enfants peuvent consentir au traitement de leurs données.
– Le concept d’un ‘âge numérique de consentement’ ne concerne pas seulement l’inscription sur les réseaux sociaux, mais englobe également les problématiques de confidentialité des données, la compréhension des conditions d’utilisation et la capacité à saisir les implications du partage de données.
– Il existe une variation mondiale de l’âge numérique de consentement : Aux États-Unis, en vertu du Children’s Online Privacy Protection Act (COPPA), l’âge est de 13 ans, tandis que dans différentes parties de l’UE, il varie entre 13 et 16 ans.

Questions clés et réponses :
– Pourquoi l’âge numérique de consentement est-il révisé ? Il est révisé pour offrir de meilleures protections aux enfants utilisant des appareils et services numériques, après avoir pris en compte les risques et l’impact sur leur développement et leur bien-être.
– Quels sont les avantages et inconvénients d’augmenter l’âge de consentement ? Les avantages incluent l’amélioration de la protection des enfants contre les risques en ligne et l’assurance de l’alignement avec d’autres repères légaux. Les inconvénients pourraient inclure des défis d’application et potentiellement limiter les expériences en ligne des jeunes et leurs opportunités d’apprentissage.

Défis clés ou controverses :
– Il y a un débat sur l’équilibre entre la protection des enfants et l’assurance de leur liberté d’explorer, d’apprendre et de socialiser en ligne.
– Des inquiétudes subsistent quant à l’application pratique des restrictions d’âge et à savoir si les jeunes trouveront des moyens de contourner de telles mesures.
– Il existe des opinions divergentes sur le rôle de l’éducation par rapport à la réglementation dans la gestion de l’engagement numérique des enfants.

Avantages et inconvénients :
– Avantages :
– Une protection accrue contre les contenus inappropriés et les prédateurs en ligne.
– L’alignement avec la recherche cognitive et psychologique indiquant que les adolescents plus âgés sont plus capables de comprendre et de gérer les risques en ligne.
– L’amélioration de la capacité des parents à surveiller la consommation numérique de leurs enfants.

– Inconvénients :
– Les restrictions peuvent limiter les opportunités pour les jeunes de bénéficier de ressources éducatives et sociales en ligne.
– Possibilité de fraude d’âge accrue ou d’utilisation de plateformes sans la connaissance des parents.
– L’application et la conformité pourraient être un défi pour les plateformes numériques.

Liens connexes :
– Pour plus d’informations sur la vie privée et la sécurité numériques, des entités telles que l’Information Commissioner’s Office (ICO) et Ofcom (Ofcom) fournissent des ressources et des conseils.
– Pour comprendre les approches mondiales en matière de vie privée en ligne et d’âge de consentement, des ressources comme la Commission européenne (Commission européenne) pourraient fournir des insights plus larges.
– Des organisations comme la NSPCC (NSPCC) peuvent offrir des conseils sur la sécurité des enfants en ligne et l’éducation parentale à l’ère numérique.

En conclusion, bien qu’il y ait des arguments convaincants et des avantages anticipés à augmenter l’âge numérique de consentement pour protéger le bien-être numérique des enfants, cela est également accompagné de défis d’application pratiques et du risque de désavantages potentiels pour leur liberté et leurs opportunités d’apprentissage en ligne.