Advancing Agriculture and Beyond: How Smartphones Revolutionize Lives in Sub-Saharan Africa

Les smartphones comblent le fossé numérique en Afrique subsaharienne

Dans la capitale effervescente du Ghana, l’arôme réconfortant du riz frit embaume la cuisine d’Anita Akpeere, tandis que son téléphone est illuminé de notifications signalant la demande pour ses délices culinaires. Cette scène illustre le rôle transformateur des appareils connectés à Internet dans la dynamique commerciale de l’Afrique subsaharienne, exemplifiée par sa dépendance à la technologie pour répondre aux commandes de ses plats traditionnels acclamés.

La technologie mobile s’est imposée comme une innovation cruciale dans des régions comme l’Afrique subsaharienne, où elle surmonte les déficits d’infrastructures pour offrir des services vitaux, en particulier la banque mobile aux populations non bancarisées. Cet aperçu essentiel émane de Jenny Aker, chercheuse à l’Université de Tufts, qui a consacré de nombreuses études à l’intersection de la technologie et du développement.

Malgré l’essor de la connectivité balayant le continent, qui abrite plus de 1,3 milliard de citoyens, seulement 25% ont accédé au monde numérique, un défi attribué principalement à l’accessibilité, comme le suggère Claire Sibthorpe de la GSMA, militante pour l’inclusion numérique. Le coût est prohibitif, les smartphones les plus économiques représentant jusqu’à 95% du salaire mensuel pour le quintile le plus pauvre.

D’autres obstacles incluent des taux d’alphabétisation en retard dans le monde et une rareté de contenus numériques dans les langues africaines indigènes, totalisant environ 2 000 langues distinctes. Alain Capo-Chichi, à la tête du Groupe CERCO, est à la pointe de l’innovation avec des smartphones comprenant les commandes vocales dans une gamme de 50 langues locales, améliorant ainsi l’accessibilité.

Uniti Networks se positionne en tant que modèle à suivre au Ghana, s’efforçant de réduire le fossé numérique en proposant des forfaits de smartphones abordables et des programmes de sensibilisation. Cyril Fianyo, un agriculteur de 64 ans, illustre le pouvoir transformateur de ces efforts. Avec un faible paiement initial, il a acquis un smartphone. Grâce à Uniti, Fianyo utilise des applications adaptées à l’agriculture, obtenant des informations sur les moments optimaux de plantation et les pratiques résilientes au climat, suscitant ainsi l’espoir d’augmenter les rendements agricoles.

Alors que l’internet mobile ouvre la voie à de nouvelles opportunités dans les domaines de l’éducation, de la santé et des finances, Kami Dar, PDG de Uniti Networks, souligne l’importance de l’exercice de prudence. Leur approche ciblée repousse les alliances avec des industries comme les jeux d’argent, affirmant une loyauté envers des applications générant des impacts tangibles.

Cependant, alors que la technologie progresse, des préoccupations persistent quant à la confidentialité des données et à l’adéquation des investissements dans les services publics et les infrastructures. Le scepticisme entoure les véritables avantages des applications payantes dans les domaines de la santé et de l’agriculture. Néanmoins, l’attrait de la révolution numérique n’a pas échappé aux agriculteurs comme Godsway Kwamigah, qui, inspiré par les avancées de Fianyo, aspire à se joindre à la vague de changement.

Les smartphones : un catalyseur du développement en Afrique subsaharienne

L’intégration des smartphones en Afrique subsaharienne est devenue un pilier du progrès, affectant divers secteurs tels que l’agriculture, l’éducation, la finance et la santé. Des entrepreneurs comme Anita Akpeere les exploitent pour une efficacité commerciale accrue, reflétant une tendance plus large d’autonomisation numérique.

Bien que les smartphones servent de phare pour l’inclusion, une part importante de la population de l’Afrique subsaharienne demeure déconnectée. Des initiatives comme celles de Uniti Networks sont cruciales, mais l’accessibilité généralisée reste un défi permanent, exacerbé par le coût élevé des appareils par rapport aux revenus locaux.

Questions clés et réponses :
Q : Quel pourcentage de la population de l’Afrique subsaharienne a accès au monde numérique ?
R : Environ 25 % ont accès aux technologies numériques.

Q : Pourquoi l’adoption des smartphones est-elle faible ?
R : Les principaux facteurs sont l’accessibilité et les faibles taux d’alphabétisation. Les smartphones les moins chers peuvent représenter jusqu’à 95 % du salaire mensuel des individus les plus pauvres de la région.

Q : Quels défis les locuteurs de langues autochtones rencontrent-ils avec les contenus numériques ?
R : Il y a un manque de contenus numériques dans les langues locales, qui comptent environ 2 000 langues en Afrique.

Q : Quels avantages les smartphones apportent-ils aux agriculteurs ruraux ?
R : Les smartphones facilitent l’accès à des applications agricoles, qui fournissent des informations sur les moments optimaux de plantation et les techniques agricoles adaptées au climat, potentiellement augmentant les rendements des cultures.

Q : Quels sont les préoccupations concernant la croissance de la technologie mobile ?
R : Il y a des inquiétudes concernant la confidentialité des données, l’adéquation des investissements dans les services publics et les infrastructures, et l’efficacité des applications payantes dans des secteurs comme la santé et l’agriculture.

Avantages :
– Surmonter les obstacles : La technologie mobile contourne les déficits d’infrastructures, offrant des services vitaux comme la banque mobile.
– Ressources éducatives : L’accès à l’information et aux applications d’apprentissage peut améliorer les résultats éducatifs.
– Interventions sanitaires : Les applications de télésanté fournissent des informations médicales et des possibilités de consultation à distance.
– Autonomisation économique : Des opérations commerciales améliorées et un accès au marché stimulent la croissance économique.

Inconvénients :
– Accessibilité : Les coûts élevés des smartphones représentent une barrière significative pour de nombreuses personnes.
– Barrières de l’alphabétisation et de la langue : Les faibles taux d’alphabétisation et le manque de contenu dans les langues locales entravent une utilisation complète des capacités des smartphones.
– Préoccupations en matière de confidentialité des données : Une connectivité accrue expose à des risques liés à la sécurité des données.
– Dépendance à la technologie : Préoccupations concernant une sur-reliance à la technologie et un potentiel désinvestissement dans les infrastructures traditionnelles.

Défis :
La disparité entre les coûts et les revenus constitue un obstacle critique. Même avec des options de financement, le segment le plus pauvre de la population trouve difficile d’acquérir des smartphones. De plus, cultiver la littératie numérique est essentiel pour garantir que des segments plus larges de la population puissent bénéficier pleinement des technologies mobiles.

Controverses :
Le débat sur la responsabilité des entreprises technologiques de promouvoir certains types de contenus ou de services (par exemple, éducatifs par rapport aux jeux d’argent) reflète des considérations éthiques plus larges. Il existe également des inquiétudes concernant le fait que l’investissement dans les infrastructures numériques pourrait se faire au détriment de services plus fondamentaux tels que la santé et l’éducation.

Pour ceux qui recherchent des informations approfondies sur l’impact de la technologie mobile en Afrique subsaharienne, des sources d’information fiables incluent des organisations et des institutions de recherche actives dans le domaine de la technologie et du développement. Quelques liens connexes sont :

GSMA – Ils fournissent des recherches et soutiennent des initiatives promouvant l’inclusion numérique et la croissance de la technologie mobile dans des régions comme l’Afrique subsaharienne.

Université de Tufts – Domicile de chercheurs comme Jenny Aker, qui étudient l’impact de la technologie mobile sur le développement.

Assurer que les URL sont valides et mènent à des sources fiables est primordial, car cela maintient la crédibilité des informations fournies.